Le premier cours qui a été encadré par une dizaine de spécialistes privés et publics a été un espace d'interaction et d'échange d'informations dans le cadre de la formation continue. L'Association des cardiologues de la wilaya de Sétif (ACS) vient d'organiser les premières journées de formation sur l'hypertension artérielle baptisées "HTA School". Pas moins de 46 médecins généralistes exerçant dans le secteur public et privé, s'occupant notamment des hypertendus ont été conviés à ce cycle de formation qui s'est déroulé à l'école de formation paramédicale de Sétif. Selon le Pr Djellaoudji, président de l'association des cardiologues et chef du service de cardiologie du CHU Saâdna-Abdennour de Sétif, "cette école de l'hypertension" a été initiée pour combler le manque en matière de prise en charge des malades souffrant de cette pathologie. "Les cardiologues ne peuvent pas s'occuper de tous les hypertendus. Une implication, qui nécessite une formation de base pour les généralistes installés et exerçant au niveau des différentes structures de santé publique à travers les quatre coins de la wilaya, s'impose. Dans les services de cardiologie, on s'occupe beaucoup plus des malades plus lourds souffrant de maladies dues aux complications de l'hypertension", dira notre interlocuteur. Et d'ajouter : "Durant les deux jours ,on a beaucoup plus basé nos interventions sur le côté pratique notamment la régulation de la pression artérielle et la physiopathologie de l'HTA, la prise en charge de l'HTA en 2015, la mise en place des différents traitements médicamenteux, l'approche non pharmacologique dans la prise en charge de l'HTA, l'HTA et la grossesse, l'HTA et la contraception, l'HTA du diabétique, l'HTA et reins, et autres sujets d'actualité". Il est à noter que le premier cours qui a été encadré par une dizaine de spécialistes privés et publics a été un espace d'interaction et d'échange d'informations dans le cadre de la formation continue. Le Pr Djellaoudji a aussi tiré la sonnette d'alarme quant à la nécessité de la bonne prise en charge de l'HTA qui constitue un véritable problème de santé publique, car il touche un tiers de la population en Algérie, afin d'éviter les complications qui sont souvent la première cause des pathologies cardiaques et la mort. Rappelons qu'une opération d'évaluation de cette opération a été lancée par le bureau de l'association afin de programmer le deuxième cours. "Nous allons évaluer sur le terrain l'impact de cette formation afin d'améliorer les choses et, du coup, affiner nos interventions lors des prochains cours. Nous nous fixons l'objectif de ne progresser qu'en terrain ferme", dira Pr Djellaoudji qui donne l'exemple du cours national de diabète initié depuis plusieurs années par Pr Malek du service de médecine interne du CHU Saâdna-Abdennour. F. S.