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Me Meriem : "C'est à nous de désigner librement nos représentants légitimes" La réunion entre le Comité de sauvegarde de la JSK et le wali de Tizi Ouzou n'a pas eu lieu
Les nombreux journalistes invités à un point de presse organisé hier après-midi à la salle des fêtes Azem de Tizi Ouzou par le Comité de sauvegarde de la JSK sont finalement restés sur leur faim. Et pour cause, la réunion qui devait avoir lieu au siège de la wilaya hier en cours de matinée avec le wali de Tizi Ouzou, Abdelkader Bouazghi, a été finalement annulée alors que les représentants du Comité de sauvegarde de la JSK avaient nourri la veille beaucoup d'espoirs sur cette entrevue avec le premier magistrat de la wilaya. Toujours est-il que le comité a profité de ce point de presse pour donner les raisons qui ont fait capoter ce rendez-vous tant attendu du fait que ce sont ses représentants qui ont dû refuser au dernier moment de se rendre chez le wali à cause de plusieurs points de divergence. Prenant la parole en premier, Me Salah Meriem, l'ancien avocat de la JSK, dira : "Primo, nous sommes un groupe uni et indivisible et la wilaya a voulu s'interférer dans la composition de notre délégation qui devait rencontrer le wali. Secundo, nous estimons que ce n'était pas normal que le wali et le DJS soient tous deux absents le jour de la marche, c'est-à-dire mardi, alors qu'ils étaient préalablement informés du déroulement de la manifestation. Tertio, face à une telle impasse, nous avons décidé de taper plus haut en nous adressant désormais au ministère de l'Intérieur et au ministère de la Jeunesse et des Sports pour nous faire entendre", dira Me Meriem, qui rappellera, à l'occasion, quelques entorses juridiques dans la gestion de la SSPA/JSK et du CSA/JSK. "Nous sommes dans un pays de droit et nous exigeons que ses lois soient appliquées car la SSPA/JSK tout comme le CSA/JSK fonctionnent actuellement d'une façon illégale", ajoutera Me Meriem. Pour sa part, Mouloud Iboud dira que "le comité n'a trouvé aucun écho auprès des responsables de la wilaya, mais malgré tous ces obstacles, nous continuerons le combat", tout en regrettant que "les bilans de la JSK 2012-2013 et 2013-2014 n'aient pas été rendus publics à ce jour pour des raisons occultes", alors que Lyès Izri, de son côté, clamera haut et fort que "face au mutisme des responsables de la wilaya, nous allons voir plus haut et que chacun assume ses responsabilités". Kamel Abdeslam prendra, à son tour, la parole pour affirmer que "la marche de mardi dernier a connu un grand succès populaire et nous a rappelé la grandeur de la JSK, ce qui nous conforte dans notre combat et nous motive pour maintenir la pression quitte à provoquer un autre sit-in devant le siège de la wilaya". Un autre intervenant, Mourad Amara, dira que "le combat continuera jusqu'au départ de Hannachi et de son bureau, car notre mouvement de contestation est légitime", alors que Hamid Sadmi affirmera que "la marche de mardi a été historique, car les supporters de la JSK exigent un changement radical dans la gestion d'un club qui nous est cher". Et à Iboud de conclure : "Le Comité de sauvegarde de la JSK ne compte pas baisser les bras et se fera entendre coûte que coûte, car si Sellal, en tant que chef du gouvernement, a déjà reçu en audience, l'année dernière, le comité de supporters de la JSK, je ne vois pas pourquoi les autorités de ce pays refuseraient de recevoir un comité représentatif que le nôtre." M. H.