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Icso : le pouvoir est responsable de la situation à Ghardaïa Ses animateurs informent qu'ils sont en deuil national en l'absence de pareille décision officielle
Réuni, jeudi soir, au siège du parti d'Ali Benflis, Talaiou El-Houriat, les animateurs de l'Instance de concertation et de suivi de l'opposition (Icso) ont consacré le débat de la soirée à la situation dramatique qui prévaut à Ghardaïa. L'Instance accuse le pouvoir d'être l'unique responsable de la situation, estimant qu'il a "sous-estimé le conflit". L'Isco pointe du doigt le régime en place pour avoir "renié ses responsabilités constitutionnelles" vis-à-vis du citoyen. Elle ajoute que les tenants du régime "occultent la réalité et la source du conflit", avec "des solutions qui pourrissent davantage la situation". "L'échec du pouvoir à apporter une solution au conflit de Ghardaïa est l'une des preuves de la crise multidimensionnelle que vit le régime algérien", a encore souligné l'Icso dans un communiqué rendu public. L'Instance estime, par ailleurs, que les citoyens de la région doivent "mettre en échec toute tentative interne ou externe, qui vise à attenter à l'unité de la nation". L'Isco préconise "de la vigilance" de la part des Ghardaouis et "des appels à l'apaisement et au dialogue". Elle appelle à la mise sur pied d'une délégation de l'Icso pour exprimer "la solidarité de l'opposition avec les citoyens de cette région" et s'enquérir aussi de la situation. L'Instance appelle aussi à la mise sur pied d'une "commission d'enquête indépendante" composée "de personnalités nationales", pour faire la lumière sur les tragiques événements qui secouent la région. L'Icso informe qu'elle mettra sur pied un programme "de travail sur le terrain", afin "d'expliquer aux citoyens les dangers qui guettent l'Etat" du fait "de la vacance du pouvoir". Par ailleurs, elle explique qu'elle est en deuil national du fait "de l'absence d'une pareille décision de la part du pouvoir". M. M.