La 10e édition du Festival national du théâtre comique, aura lieu du 30 septembre au 5 octobre 2105 à la maison de la culture Hassan-El Hassani de Médéa, est-il annoncé. Une édition qui sera dédiée cette année à l'une des figures emblématiques de la culture nationale en la personne de Mohamed Mahboub Stambouli, natif de la capitale du Titteri, particulièrement connue dans le monde de l'art des planches et de la poésie. En prévision de l'événement, la direction de la culture de Médéa est en train de mettre les dernières retouches au programme, fixant la date du 31 août, dernier délai pour l'envoi des œuvres participantes au Festival. Par ailleurs, on déclare auprès de la même direction que la sélection des œuvres qui prendront part à la compétition pour l'obtention de la Grappe d'or, prix sanctionnant la meilleure pièce de l'édition, sera limitée à 8 pièces en sus des pièces qui seront données en off (hors compétition). On retiendra aussi la participation à la prochaine édition de cinq théâtres régionaux aux côtés des associations et coopératives, laissant présager une forte concurrence pour le 1er prix. Pour les organisateurs, le choix des pièces se fera en fonction de certains critères afin de préserver la réputation du Festival et pour lui conférer une envergure plus importante au cours des prochaines éditions. Pour rappel, Mahboub Stambouli est né en 1913 à Médéa où, encore adolescent, il a été initié à l'art des planches. Plus tard, Il composera des milliers de poèmes et écrira une cinquantaine de pièces théâtrales et des scénarios ainsi que les paroles du chant patriotique Min Djibalina. Ayant rejoint les rangs du FLN, il fut fait prisonnier en 1957. A l'indépendance, il réintègrera la troupe du TNA et produira plusieurs émissions radiophoniques. Ainsi, l'hommage qui sera rendu à Mahboub Stambouli n'est pas fortuit puisqu'il va rappeler à la mémoire publique le nom de l'une des personnalités du monde de la culture et de l'art. L'hommage qui lui sera rendu vient réparer un oubli à l'endroit de l'enfant prodige de Médéa qui est aussi célèbre que Mahboub Bati qui a fait les jours heureux de la chanson moderne chaâbi. M.E.B.