Au chef-lieu de la wilaya de Biskra, des parents ont manifesté leur désapprobation quant aux conditions dans lesquelles ont été installés leurs enfants aux besoins pédagogiques spécifiques. Si dans les autres établissements de la wilaya, la rentrée s'est déroulée dans les normes requises, quelques remous de parents sont cependant à signaler dans certaines communes. Au chef-lieu de la wilaya de Biskra, des parents ont manifesté leur désapprobation quant aux conditions dans lesquelles ont été installés leurs enfants aux besoins pédagogiques spécifiques. "Ce sont des groupes de plus de 6 enfants, sans distinction d'âge, manquant d'homogénéité et nécessitant donc une approche pédagogique et éducative différentes. Cette situation devrait être révisée par la direction de l'Education", estiment les parents qui auraient aimé aussi que l'établissement affecté soit situé au centre ville pour leur éviter des frais de transport coûteux. Aussi, certains ont préféré, face à ces aléas, retenir leurs enfants chez eux. Même si près de 20% de la masse des handicapés moteur est aujourd'hui intégrée dans les écoles collèges et lycées de la wilaya, il reste entendu que des établissements spécifiques restent à généraliser dans la wilaya vu que les enfants trisomiques, autistes et autres handicapés sensoriels doivent d'être pris en charge. À Sidi Khaled des parents ont carrément interdit à leur enfants l'accès à l'école primaire du quartier Est suite au déversement continu des eaux usées, à proximité de l'établissement craignant pour leurs enfants d'être indisposés par les odeurs dégagées, voire des risques d'épidémie. Par ailleurs, à Zeribet El Oued, des parents se sont plaints aux autorités locales des dangers qu'encourent leurs enfants scolarisés à l'école des frères Benaji où 4 classes menacent ruine. Les promesses d'ouvrir d'autres locaux sont attendues mais le risque demeure pour les jeunes apprenants. Enfin, à Doucen, un nouveau CEM vient d'ouvrir ses portes et les parents espèrent de la sécurité autour du collège pour les adolescentes et les adolescents qui fréquentent cet établissement ainsi que des structures de restauration opérationnelles sous forme de demi-pension et des moyens de transports vu que le CEM est éloigné de certaines zones d 'habitation.