La question de la transplantation d'organes, des dons d'organes et de celle des prélèvements sur des "sujets déclarés en mort encéphalique" a depuis longtemps été au cœur des débats de la communauté médicale, y compris des imams sollicités, et de la société tout entière, traversée par des choix difficiles et douloureux sur ce sujet. Alors que les transplantations d'organes, notamment les transplantations rénales ou hépatiques, se font au compte-gouttes dans notre pays, faute de dons et d'insuffisance du nombre d'équipes médicales maîtrisant la transplantation et autorisées à le faire, un pas important vient d'être franchi à l'EHU 1er-Novembre d'Oran. Nous apprenons dans un communiqué émanant de la cellule de communication de l'établissement qu'un "comité de transplantation d'organes et prélèvements sur sujets en mort encéphalique" a été installé et dont les objectifs sont ainsi définis : "Préparer des procédures concernant la transplantation d'organes en se basant sur les textes réglementaires qui prévoient la possibilité d'un don d'organe qui ne peut être pratiquée que dans des établissements autorisés, dont le nombre de greffe effectué est passé de 3 à 12 pour le rein, et de 1 à 2 pour le foie." Nous apprenons encore que ce comité est composé de 15 médecins de différentes spécialités, comme les chefs de service d'hépatobiliaire, de médecine légale, d'urologie, ou encore de réanimation médicale, de chirurgie cardiaque. Les membres du comité ont désigné l'un des leurs, le Dr Bouzid, chirurgien au service de chirurgie cardiaque, comme coordinateur lors de la première réunion du comité. Par ailleurs, et dans la continuité de ce travail sur le développement de la transplantation d'organes et des dons d'organes, un séminaire international se tiendra prochainement à l'EHU d'Oran. Seront abordés les thèmes liés à la transplantation d'organes sur mort encéphalique, nous signale-t-on encore. D. L