En visite pour la première fois en Algérie, M. Hans Van Ginkel, sous-secrétaire de l'ONU et recteur de l'Université des Nations unies, a eu à rencontrer le président de la République et quatre ministres, à savoir ceux, respectivement, des Affaires étrangères, de l'Agriculture, de l'Education et de l'Environnement. C'est du moins ce qu'a déclaré hier Chérif Rahmani, ministre de l'Environnement et de l'Aménagement du territoire lors de la signature, hier en son département du protocole d'accord entre le gouvernement algérien et l'Université des nations unies. L'occasion pour le ministre de revenir sur la portée d'une telle coopération qui implique l'adhésion de l'Algérie à l'ensemble des réseaux institués par l'Université des Nations unies à travers le monde. L'opportunité pour l'Algérie de bénéficier aussi de l'assistance de l'Université des Nations unies qui s'engage, pour sa part, à apporter une coopération technique et la mise à disposition des réseaux créés d'experts internationaux de haut niveau académique ainsi qu'une aide multiforme. Ce protocole d'accord, qui sera piloté du côté algérien par un groupe de cadres et d'experts, porte sur la promotion de la démocratie dans le système national d'éducation et la participation de l'Institut diplomatique et des relations internationales aux activités du réseau Peace and Governance, qui existe au niveau de l'Université des nations unies dont le siège se trouve à Tokyo. Il est question aussi de la promotion de l'éducation au développement durable dans le système scolaire, professionnel et universitaire ainsi que la protection des déserts et la lutte contre la désertification qui constitue, d'ailleurs, l'un des points de départ dans ce partenariat. Et pour mieux illustrer l'engagement de l'Algérie dans cette optique de développement durable, Chérif Rahmani a annoncé la création d'un centre d'intensification de lutte contre la désertification et celui chargé au niveau régional d'assurer l'étude prospective dans le domaine. N. S.