Le ministre, qui est intervenu, jeudi, sur les ondes de la Radio nationale, a assuré que la carte de journaliste professionnel "facilitera l'accès à l'information" à son titulaire et lui permettra, en même temps, "de bénéficier de certains avantages dans l'accomplissement de sa mission". La carte du journaliste professionnel n'est pas un "simple" document administratif. Selon le ministre de la Communication, Hamid Grine, elle est le sésame qui ouvrira bien des portes devant les journalistes, à commencer par l'accès à l'information. Le ministre, qui est intervenu, jeudi, sur les ondes de la Radio nationale, a assuré que la carte de journaliste professionnel "facilitera l'accès à l'information" à son titulaire et lui permettra, en même temps, "de bénéficier de certains avantages dans l'accomplissement de sa mission". "Au-delà du caractère strictement journalistique consistant à faciliter l'accès à l'information", a précisé le ministre que cette carte, "dont 3 000 unités ont été distribuées", à quelques jours de la clôture de l'opération prévue fin septembre, permettra à son détenteur d'accéder à quelques avantages "substantiels". Ces avantages concernent des réductions en matière de téléphonie et d'Internet, de transport domestique et international et d'hôtellerie. Pour le ministre de la Communication, l'information officielle est mise à la disposition du journaliste, estimant qu'il n'y a pas de rétention de l'information au niveau des institutions publiques, mais "cela dépendait parfois du journaliste et de la nature de l'information recherchée". Il a ajouté que "certaines questions n'avaient pas lieu d'être posées" notamment "celles relatives à la vie privée des gens". "Nous sommes pour une presse extrêmement libre mais contre certaines dérives, anathèmes, insultes et subversions qui menacent parfois la sécurité du pays", a-t-il insisté. Le ministre a également fait part de la probable élection, avant la fin de l'année en cours, de l'Autorité de régulation de la presse écrite, puis du Conseil de l'éthique et de la déontologie et, enfin, de celle de la Commission permanente de délivrance de la carte du journaliste. Sur un autre registre et abordant la situation de la presse, le ministre s'en est pris "à certains patrons de presse" qui s'enrichissent, au moment "où les journalistes s'appauvrissent". Le ministre a invité les patrons de presse privée qui "engrangent des bénéfices conséquents" à investir "dans ce domaine", en même temps que "dans le sens de l'amélioration des conditions socioprofessionnelles des journalistes". Concernant la presse locale, il a annoncé l'ouverture, le 28 octobre prochain, de la maison de la presse de Tizi Ouzou. M.M.