Pour le président du FCE, M. Ali Haddad, "l'Algérie va bien. Le pays est dirigé par Abdelaziz Bouteflika qui nous a montré la voie pour que nous poursuivions la mission". Le président du Forum des chefs d'entreprise, Ali Haddad, a répondu, hier, à Mascara, lors de l'installation du délégué de l'organisation patronale dans cette wilaya en présence du wali, aux critiques dont il fait objet depuis quelques jours. "Nous avons a été attaqués à plusieurs reprises par certains, heureusement pas nombreux. Ils estiment que ce que nous faisons n'est pas une bonne chose", a indiqué M. Haddad. "Dites ce que vous voulez. Nous, nous avons un objectif : le travail. L'Algérie va bien. Le pays est dirigé par Abdelaziz Bouteflika qui nous a montré la voie pour que nous poursuivions la mission. Notre mission, c'est le travail", a-t-il ajouté, affirmant que son organisation ne fait pas de politique. "Nous n'avons pas cessé de dire que nous, nous ne sommes pas un parti politique. Nous sommes un parti du travail", a-t-il soutenu. "Nous n'avons jamais empêché quelqu'un de parler. Mais si vous parlez, apportez les preuves si vous êtes dans la vérité", a ajouté le président du FCE. M Haddad rappelle que 300 000 à 400 000 diplômés arrivent chaque année sur le marché du travail. "Comment faire pour que ces jeunes étudiants et étudiantes diplômés trouvent du travail. C'est cela la problématique", a-t-il souligné. Le président du FCE a assuré que son organisation privilégie le dialogue et la concertation, prônant, "des changements par étape". C'est dans cet esprit que le FCE a élaboré sa contribution pour l'émergence de l'économie algérienne. Dans ce plaidoyer le FCE a, notamment, appelé à lever le verrou de la disponibilité du foncier. Ainsi la loi de finances complémentaire 2015 a institué la concession de gré à gré. M. Haddad évoque également la dissolution des Calpiref et le lancement de la réalisation des premiers parcs industriels pour le dernier trimestre 2015. Dans ce cadre le FCE plaide pour la mise en place d'un système de gestion opérationnel des zones industrielles. L'organisation patronale demande l'ouverture du capital des sociétés de gestion de ces zones au privé national. Par ailleurs, le FCE envisage de lancer dans les mois qui viennent la réalisation et l'aménagement d'un parc industriel pilote qui répondra aux normes internationales. M. Haddad suggère de s'inspirer de certains pays émergents en créant des zones franches notamment pour les activités à fort potentiel telles que les technologies de l'information et de la communication et l'agro-alimentaire. À Relizane, où il a également installé le délégué de wilaya de l'organisation, M. Haddad a annoncé que le FCE projette de préparer l'élaboration d'un document sur le développement local et l'attractivité des régions qui sera l'œuvre des délégués FCE en concertation avec les membres de chaque wilaya. Le FCE, "qui est devenu une force de proposition écoutée et respectée, restera mobilisé pour que l'entreprise soit réellement au cœur de la transition économique du pays. L'entreprise doit être la locomotive de notre future économie, principale créatrice de richesse", s'est engagé Ali Haddad. Le président du FCE a précisé que son organisation encourage le partenariat Algérie-Algérie. "Nous n'avons jamais dit que nous voulons prendre le patrimoine public", a-t-il précisé. M. R.