Dans une déclaration rendue publique avant-hier, l'Union générale des étudiants libres (UGEL) de Bouira interpelle l'administration de l'université Akli-Mohend-Oulhadj sur certaines "carences" et "défaillances" observées depuis la rentrée universitaire. Dans leur missive portant le titre plus qu'évocateur "jusqu'à quand ?", ce mouvement estudiantin dénonce "de la manière la plus énergique" ce qu'il qualifie de "dérives" de la part de l'administration de l'université de Bouira. Parmi les doléances exprimées dans leur plateforme de revendications, ce comité estudiantin relève le fait que les délibérations de passage et d'évaluation au niveau de certaines facultés n'ont toujours pas été effectuées. "C'est tout de même un comble qu'un étudiant ne sache pas s'il est admis ou non !" s'offusquent les rédacteurs du document. En effet l'UGEL de Bouira regrette le fait que dans certaines facultés, les étudiants n'ont jusqu'à présent pas pu obtenir leurs attestations de réussite. D'autres "couacs" ont également été signalés, comme "l'absence d'ambulance au sein de l'université, le manque d'encadrement pédagogique et le non paiement des primes de stage". Ceci sur un plan purement pédagogique. Concernant le volet social, la direction des œuvres universitaires (DOU) n'est pas épargnée par l'UGEL. Le syndicat énumère les "difficultés" qu'éprouvent les étudiants en Master 1 à s'inscrire au niveau des résidences universitaires Amrouche-Ahmed, Kabal-Aïcha et Aïnouche-Chama. "Par ces défaillances manifestes, notre organisation regrette le fait que la DOU de Bouira bat en brèche les instructions du ministère de tutelle", conclu l'UGEL. R.B