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Quelle politique budgétaire et comment financer l'économie ?
Face au contre-choc pétrolier
Publié dans Liberté le 12 - 10 - 2015

Réforme est le maître-mot usité par les professeurs d'économie en France, MM. Raouf Boucekkine et Nour Meddahi, dans une récente analyse sur la situation économique du pays.
Pour pouvoir mettre en place une économie moderne, compétitive et viable, le gouvernement doit entreprendre urgemment des réformes multidimensionnelles tous azimuts. L'Exécutif doit réaliser cette option contre plusieurs lobbys actifs en Algérie sans aucune compromission. "Réforme" est le maître-mot usité par les professeurs d'économie en France, MM. Raouf Boucekkine et Nour Meddahi dans une récente analyse sur la situation économique du pays face au "contre-choc pétrolier".
Le choc externe extrême subi par le pays depuis juin 2014 "requiert un ajustement important du budget de l'Etat sous peine de précipiter l'Algérie dans une trappe catastrophique prochainement", avertissent les deux économistes. Pour eux, l'"heure de l'austérité a sonné". C'est, indiquent-ils, le principal message du projet de la loi des finances (LF) 2016. Il est vrai, soulignent-ils, que la situation de l'économie est "alarmante". Car, le prix du pétrole, soit la principale ressource de recettes fiscales et de devises du pays, s'est effondré. Et tout porte à croire que les prix resteront bas jusqu'à fin 2016 au minimum. La conséquence la plus grave de l'effondrement des cours de l'or noir est, selon eux, "un déficit budgétaire extrême". En effet, "en prenant en compte la fiscalité pétrolière totale (et non pas celle calculée sur la base de 37 dollars le baril comme le fait la loi de finances) dans le calcul des recettes de l'année 2015, nous aurons un déficit budgétaire de 2 212 milliards de dinars", constatent les deux auteurs de cette étude. Il y a objectivement une "urgence à court terme pour le gouvernement : la réduction du déficit budgétaire. C'est ce qui explique la tournure austère du projet de la LF 2016", lit-on dans ce rapport.
Il est évident que le gouvernement n'a d'autre choix que de réduire significativement les dépenses publiques. Mais cette baisse doit être en premier lieu "graduelle et elle doit porter ensuite sur des dépenses économiquement et/ou socialement inefficaces", relèvent-ils. Une baisse brutale annoncée dans les dépenses d'équipement risque de gripper le moteur de l'investissement public en Algérie. Etant au cœur de la croissance économique, l'investissement public, dans un pays comme l'Algérie, ne saurait être remplacé par celui du privé à court terme.
L'investissement privé et public "auront besoin d'importer des approvisionnements industriels et des biens d'équipement. Il ne faut surtout pas refaire les erreurs du passé en bloquant ce type d'importations", remarquent ces deux experts. Il est donc impératif, estiment-ils, d'accepter pendant plusieurs années tous les projets économiquement viables qui sont conformes à la législation et de leur fournir les assiettes foncières et les financements nécessaires par les banques publiques.
"L'autre façon bien connue d'augmenter l'investissement est de susciter celui des étrangers (investissement direct étranger (IDE)", suggèrent-ils. Par ailleurs, la règle du 51/49 qui limite l'actionnariat étranger à 49% a été décriée comme étant la raison de la faiblesse des IDE. "C'est possible que cela soit le cas, mais mettre tous les torts sur cette règle est un peu léger." Ce que recommandent les deux professeurs à ce propos : "Permettre une possession étrangère supérieure à 49%, mais limiter les transferts de bénéfices à 49% et moduler les avantages que reçoivent ces sociétés en fonction de la part étrangère."
Ils soutiennent, également, que le recours à l'endettement externe ne doit pas être envisagé pendant plusieurs années car "il se ferait à un taux élevé alors que nous prêtons nos réserves de change à de faibles taux". Et pour financer l'endettement interne, ils proposent la création de bons du Trésor protégés de l'inflation dit TIPS (Treasury Inflation Protected Securities) pour que l'acheteur des bons ne porte pas le risque d'inflation.
B. K.


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