À l'approche de la saison hivernale, les Guelmis commencent à appréhender la tombée de la nuit puisque l'éclairage public est inopérant au niveau de plusieurs secteurs de la ville. À la cité Gahdour-Tahar, sur les hauteurs du chef-lieu, les riverains déplorent la panne prolongée survenue au niveau de plusieurs candélabres à la suite de la rupture du câble électrique souterrain. Un sexagénaire saisit cette opportunité pour confier à Liberté : "Depuis le mois de mars 2015, notre éclairage public est à l'arrêt, car des pluies diluviennes avaient détérioré le câble souterrain alimentant une dizaine de pylônes. Nous avions avisé à maintes reprises les services techniques de l'APC de cette panne mais nous continuons toujours à subir cette pénible situation ! En effet, l'insécurité est notre lot quotidien chaque nuit, et nous appréhendons des vols et des agressions par des bandes de délinquants". Cette carence concerne les cités Champ-de-manœuvre, Frères-Saâdane, Bara-Lakhdar, Rahabi, 8-Mars, Benchéghib, Bourara, ancien stade et autres, et notamment les squares Frères-Boulouh, Séridi-Mostefa, Bab-Skikda et place du 19-Mars. Les services concernés de l'APC manquent de moyens humains et matériels, selon les élus, et ne peuvent intervenir efficacement pour remédier à la situation qui perdure dans l'indifférence totale. Nos interlocuteurs plaident pour la réparation des avaries et le remplacement des ampoules grillées, une démarche vouée aux oubliettes. Ils interpellent les autorités locales pour mettre le holà à ces dérives, et il suffit d'effectuer une virée nocturne pour réaliser l'ampleur de la carence de l'éclairage public ! H. B.