Deux nouveaux cas de paludisme, dont un cas concernant un refugié malien, ont été enregistrés durant les dernières 24h, a déclaré le directeur de la santé d'Ouargla. Le nombre de cas avérés s'élève ainsi à 11 dont 8 cas de paludisme autochtone confirmés par le laboratoire de l'Institut national de la santé publique d'Alger, a affirmé Fadhel Massadek, le directeur de la santé de la wilaya. Les services spécialisés de la Direction de la santé en coordination avec les autorités locales poursuivent les opérations de lutte contre les moustiques vecteurs de la maladie et le traitement des gîtes larvaires, notamment dans la localité de Frène (commune de N'goussa) et ses environs, a assuré ce dernier. À rappeler que les premiers cas ont été enregistrés dimanche passé, spécialement dans la localité de Frène. La commune de N'goussa, située à 30 km du chef-lieu de wilaya, est l'une des plus pauvres localités d'Ouargla. L'absence de réseaux d'assainissement, la présence de mares et marécages que provoque le phénomène de la montée des eaux, le manque d'entretien et de traitement des fosses septiques ont fait de cette région un foyer favorable à la reproduction du moustique vecteur de malaria. Ouargla offre les conditions climatiques favorables à la reproduction de l'anophèle femelle qui est l'agent de transmission du paludisme. C.G.