L'événement tant attendu de ce 20e Salon international du livre (Sila) est incontestablement le prix Assia Djebar, organisé en marge de cette édition. Trois jeunes auteurs ont été récompensés pour la "qualité" de leurs romans. Le premier prix a été décerné à Amine Aït Hadi dans la catégorie langue française pour son roman L'aube au-delà (éditions Aden). Quant au deuxième prix, il a été attribué à Rachid Boukhroub dans la catégorie tamazight pour son roman Tislit n'ou Ghanim (La poupée de roseau) (éditions El-Amel). Enfin, le troisième prix en langue arabe est revenu à Abdelouaheb Aïssaoui pour son livre Les chaînes montagneuses de la mort (édité par la maison de la culture d'El-Oued). Ce prix qui porte le nom de la romancière et académicienne Assia Djebar a été installé dans le but de "promouvoir la littérature algérienne en lui donnant une audience internationale". Sous l'égide des ministères de la Culture et de la Communication, ce concours a été initié par l'Enag (Entreprise nationale des arts graphiques) et l'Anep (Entreprise nationale de communication, d'édition et de publication). À la cérémonie des remises des prix qui s'est tenue dans la soirée de mercredi au Hilton, les PDG de l'Anep et de l'Enag sont revenus sur le parcours et la carrière exceptionnelle de la poétesse et femme engagée Assia Djebar. Le jury composé d'écrivains, de critiques littéraires et d'universitaires était présidé par Merzak Begtache. Pour cette première édition, le jury a reçu un total de 76 œuvres (roman, récit et nouvelle) des quatre coins du pays. Les grands gagnants du prix Assia Djebar ont reçu la somme d'un million de dinars. H. M.