Le ministre de la Santé, M. Boudiaf, a affirmé, depuis In Salah, que le paludisme est importé et qu'il est totalement éradiqué en Algérie. Onze cas de paludisme, dont un refugié malien, ont été enregistrés et confirmés par le laboratoire de l'Institut national de la santé publique, a indiqué, dans un entretien téléphonique à Liberté, le directeur de la santé de la wilaya d'Ouargla. Les 7 premiers cas ont été enregistrés, la semaine passée, puis le nombre a augmenté à raison d'un cas par jour, a affirmé ce dernier. Cinq cas ont été détectés à Hay Bamendil, deux cas à Aïn El-Beïda, deux dans la localité de Frêne (commune de N'goussa) et deux autres à hay Bouzid (Ouargla-Ville). Le directeur a, par ailleurs, démenti l'existence de décès par paludisme et a précisé que la mort du petit Abdelhak est due à un ictère intense. "Dès l'apparition des premiers cas, des mesures de prévention ont été lancées avec la coordination des différentes institutions concernées, notamment les services de la santé, l'Apc et la direction de l'hydraulique", a affirmé notre interlocuteur. D'importantes opérations d'inspection des sites suspects à travers toute la wilaya ont été entreprises et ont permis la localisation des lieux de ponte de l'anophèle femelle (gîtes larvaires), spécialement dans la localité de Frêne. Les gîtes ont été détruits et les points d'eau suspects ont été traités. La maladie est normalement maîtrisée vu qu'aucun cas n'a été signalé depuis. G. C