Le collectif des chômeurs d'El-Esnam est revenu à la charge, dans l'après-midi d'hier vendredi, en fermant la voie ferrée reliant Alger à Béjaïa, à l'aide de troncs d'arbres et de pneus enflammés. Ces chômeurs contestent encore et toujours la liste des agents de sécurité recrutés afin de surveiller le passage à niveau de cette commune. Selon Mahmoud Bouchalakaï, coordinateur du collectif, les responsables de la SNTF et le chef de daïra de Bechloul ont "failli à leurs engagements" du mois de juillet dernier. "L'opération de recrutement ne s'est pas passée en toute transparence, comme il nous a été promis l'été dernier", lâchera M. Bouchalakaï. Et d'ajouter : "Nous avons déposé nos dossiers et nous ignorons à ce jour s'ils ont été transmis aux services concernés ou s'ils ont fini dans la corbeille. Nous n'avons pas reçu de convocations pour passer le concours." D'après notre interlocuteur, la protestation risque de s'inscrire dans la durée si les autorités continuent à "faire la sourde oreille", selon ses dires. "Nos actions iront crescendo, tant que notre revendication n'est pas satisfaite. Nous demandons à ce que le choix des cinq personnes se fasse en toute transparence et nous sommes déterminés à le faire par tous les moyens", a-t-il menacé. R. B.