Le commissaire du salon, Hamidou Messaoudi, a animé une conférence de presse samedi, pour revenir sur les grandes lignes de cette édition et annoncer également les nouveautés prévues pour le prochain Sila, prévu du 26 octobre au 5 novembre 2016. À l'occasion de la clôture du 20e Salon international du livre d'Alger (Sila), le commissaire Hamidou Messaoudi a tenu une conférence de presse, samedi dernier, à la salle Sila (Safex). Dans son intervention, il est revenu sur les grandes lignes de cette manifestation culturelle inscrite sous le slogan "20 ans à la page" et qui a accueilli durant dix jours (du 29 octobre au 7 novembre) un total de 908 exposants, dont 290 éditeurs algériens. "Pour cette édition, 25 000 ouvrages ont été exposés au grand public. Ces titres visaient toutes les spécialités : universitaires, scientifiques, littéraire... Le livre religieux aussi était présent avec une quantité ‘normale'", a informé M. Messaoudi. Quant à l'affluence des visiteurs, le commissaire était "satisfait" par les chiffres annoncés. "Aujourd'hui à 16h (samedi), nous avons enregistré 1 472 000 personnes. Avec l'affluence de ce dernier jour, nous avons sûrement dépassé le 1,5 million." Pour cette année, il estime avoir battu le record en atteignant le pic de 343 000 visiteurs le 1er novembre et 423 000 entrées le 6 novembre. Concernant l'organisation, il a confirmé qu'"il y a eu quelques problèmes et points noirs, mais nous essayerons de les améliorer pour la prochaine édition. La prochaine sera meilleure". Dans l'objectif de stopper la vente en gros au Sila, les organisateurs ont fait appel aux agents de la douane et de la Sûreté nationale pour "surveiller" les éditeurs. Selon M. Messaoudi, cela n'a pas suffi, car "une maison d'édition syrienne a été prise en flagrant délit, alors nous avons fermé le stand et elle a été expulsée du salon. Le règlement intérieur interdit la vente en gros, les concernés n'auront plus le droit de participer au salon". Au sujet de la censure, il a rappelé qu'un total de 106 titres ont été interdits cette année. À ce propos, il indique : "Nous ne pouvons pas tout gérer, un éditeur libanais a exposé un livre qui n'avait pas sa place ici. Dans le calme, nous avons retiré ce titre sans faire de grabuge." Outre les "petits" inconvénients, l'intervenant est revenu sur les projets futurs pour un "bon déroulement" de cet événement. "Dans un entretien amical avec le directeur de la Safex, nous avons comme projet de revoir les infrastructures du Palais des expositions. Nous voulons réaménager cet établissement qui date de 1969", a-t-il informé. E t d'ajouter : "Le parc a une capacité de 500 véhicules seulement, il n'est pas adéquat pour accueillir l'événement. En plus, les exposants préfèrent le pavillon central, nous réfléchissons à mettre en place un espace qui puisse réunir tout le monde." En réalisant la grande affluence du public, le commissaire du Sila songe à la prolongation des horaires en organisant des "soirées nocturnes" jusqu'à 22h pour les deux dernier jours. Autre nouveauté, les organisateurs "inviteront à l'avenir des éditeurs étrangers dans les langues anglaise et espagnole". Après avoir tourné la page de ce 20e Sila, le commissaire a annoncé les dates de la prochaine édition prévue du 26 octobre au 5 novembre 2016. H. M.