L'ultimatum lancé au ministère de tutelle par les étudiants de l'Institut national supérieur de la formation professionnelle à Oran (INSFP), qui vient d'expirer hier, a pris une tournure pour le moins “rocambolesque” si l'on en juge par la réaction de la direction générale. Selon les représentants des étudiants protestataires, les responsables de l'institut ont tenté de porter “un coup de Jarnac” au mouvement de revendication qui risquait de s'étendre à l'ensemble des autres secteurs pédagogiques. Hier, les étudiants, qui projetaient de reconduire la grève interrompue la semaine dernière, ont été surpris d'apprendre leur “mise en vacances spontanée” décidée unilatéralement par la direction générale. “C'est une façon peu orthodoxe de briser notre mouvement de protestation déclenché par les 300 étudiants de l'INSFP. Nous nous sentons bafoués dans nos droits les plus élémentaires”, diront les étudiants au bord de la déprime. Dans la plate-forme de revendications, les étudiants exigeaient une prise en charge pédagogique normale et le versement de leur bourse impayée depuis trois, voire quatre trimestres. B. G.