L'ALGERIE À LA COP21 : Djoghlaf, Lamamra, Sellal... pour faire oublier l'absence de notre chef de l'état L'Algérien Ahmed Djoghlaf et l'Américain Reifsnyder ont présidé le groupe des négociateurs pour la préparation d'un accord à la CoP21, c'est une information connue de tous les Algériens qui suivent les questions liées à la préparation de cette conférence. Ces deux personnalités ont été désignées par leurs pairs pour leur expérience et leur compétence. Voilà que Ramtane Lamamra, notre ministre des Affaires étrangères transforme ce choix d'experts en "l'Algérie a co-présidé avec les Etats-Unis, les négociations qui seront sanctionnées par un accord mondial qui sera soumis au vote à la fin du sommet de la COP21". Notre diplomate, plus connu, jusque-là, pour son sérieux, sa pondération et sa probité, ajoute "que le Premier ministre Abdelmalek Sellal exposera les idées ‘innovantes' de la position de l'Algérie, lors de ce sommet qui reste le plus important de l'histoire de l'humanité en matière de lutte contre les changements climatiques". Difficile de souscrire à l'idée que notre pays dispose d'une clé dans un tel rendez-vous où les poids lourds de l'économie mondiale se disputent le leadership. Par contre, Ramtane Lamamra sait que nos partenaires retiendront de notre participation le fait que nous n'avons plus un ministère de l'Environnement de plein exercice et que nous l'avons supprimé à la veille de ce rendez-vous de Paris. D'autres retiendront aussi que contrairement à toutes les autres nations de la planète, notre pays n'est pas représenté par son chef de l'Etat à "ce sommet qui reste le plus important de l'histoire de l'humanité en matière de lutte contre les changements climatiques". R. S. Energie solaire : Cinquième Séminaire maghrébin sur la science et les technologies de séchage La faculté des sciences appliquées de l'université Kasdi-Marbah de Ouargla a organisé du 22 au 24 novembre le cinquième Séminaire maghrébin sur la science et les technologies de séchage. La rencontre marquée par une forte participation tunisienne s'est penchée sur les techniques de séchage par le solaire. L'objet est de passer à une étape industrielle pour la conservation des récoltes d'autant que de nombreux fruits et légumes séchés sont très demandés par les consommateurs algériens. C'est le cas des abricots secs, du raisin sec, de la figue sèche ... Le Centre de développement des énergies renouvelables (CDER), partie prenante de cette manifestation scientifique, propose qu'un programme de distribution de séchoirs solaires (fabriqués avec une intégration de 100%) soient mis en place en faveur des agriculteurs. Ces séchoirs solaires peuvent être utilisés pour sécher les fruits, les légumes, les plantes médicinales et aromatiques ainsi que dans le séchage des déchets agricoles pour en faire des aliments de bétail et d'autres utilisations. R. S.