L'association environnementale Agir, dont les membres sont en majorité de la wilaya de Bouira, vient de décrocher le label COP21, qui est une reconnaissance qu'elle prône et véhicule le message de la 21e Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP21), qui a débuté le 30 novembre et s'achèvera le 11 décembre à Paris. Ce label vient couronner les années d'efforts des membres de l'association Agir, qui axe essentiellement son action en direction des jeunes pour leur apporter soutien, aide et informations nécessaires à la satisfaction de leurs aspirations et l'accompagnement technico-administratif utile à l'aboutissement de leurs projets, avec l'objectif final de promouvoir l'écocitoyenneté en Algérie. Dans le cadre de la 21e conférence des parties de la convention-cadre des Nations unies, Agir a obtenu officiellement le label COP21 pour un de ses projets sur la protection de l'environnement. Ce n'est pas un label purement esthétique, car il est octroyé par une commission présidée par Ségolène Royal, ministre française de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie, qui a tranché parmi plusieurs propositions du monde entier. Parmi les principaux "faits d'armes" d'Agir, trois projets visant au développement et à l'épanouissement de la jeunesse et surtout à sa formation à l'écocitoyenneté. Le premier consiste en la création d'une école du jeune citoyen et celle de la deuxième chance (EJC, E2C), le second est relatif à la mise en place d'un centre d'insertion et d'accompagnement professionnel (Ciap) et enfin, l'initiative "Eco-Djurdjura". Cette dernière, selon les membres de l'association, a pour objectif "d'éveiller la conscience des jeunes de Bouira et des wilayas limitrophes à l'écocitoyenneté". Eco-Djurdjura inclut, d'après ses initiateurs, des actions de terrain, tout en favorisant la mise en réseau des associations locales, afin de renforcer leurs capacités d'actions. La feuille de route d'Eco-Djurdjura s'articule autour de trois axes, à savoir : la formation, la capitalisation et l'évaluation. S'agissant de la formation, Agir s'appuie sur les expériences et les savoir-faire traditionnels en milieux ruraux, qui serviront d'appui aux ateliers, grâce à l'apport de ses partenaires nationaux et étrangers. Pour ce qui est de la seconde étape, les membres de l'association planchent déjà sur l'organisation d'une journée d'étude et de réflexion pour faire un état des lieux sur l'environnement et la nature à Bouira, plus précisément sur le massif du Djurdjura, qui est incontestablement un patrimoine naturel national et mondial. À ce sujet, les membres d'Agir soulignent que "l'obtention du label COP21 va énormément contribuer à la réalisation de ce projet". Pour son lancement, précisent-ils, un programme baptisé "Défi d'avenir" a été mis en place. Il a accompagné le projet jusqu'à sa consécration par le label. À cet effet, un appel à candidatures a été émis et 7 associations ont été sélectionnées. Des groupes de jeunes ont pu suivre un cycle de formation, installer et animer des clubs verts au sein de leurs associations respectives. R.B.