Les représentants des 195 pays vont devoir se pencher, dès aujourd'hui, sur le rapport présenté samedi par les négociateurs. La finalité étant de parapher, un à un, l'accord mondial pour la préservation du climat, en réduisant graduellement le réchauffement climatique. Il s'agit de la première ébauche d'accord, qui devrait permettre de limiter à deux degrés la hausse des températures par rapport à l'ère préindustrielle. Présenté dans un document en anglais de 48 pages, le rapport est, après son adoption, le deuxième instrument juridique contraignant, après celui de Kyoto, dans le cadre de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Parmi les décisions de l'ébauche, il a été évoqué, au 31e point, que pour l'entrée en vigueur des accords "les parties doivent, lors de la poursuite de toutes les actions d'atténuation, veiller à ce qu'ils soient conformes à toutes les obligations pertinentes, assurer l'intégrité et la résilience des écosystèmes naturels et respecter les systèmes coutumiers et durables d'utilisation des terres". Un point relevant le changement climatique et son lien avec la préservation de l'environnement. Il a également été mentionné dans le 49 points du rapport que les parties devraient "renforcer la coopération régionale sur l'adaptation, le cas échéant et, si nécessaire, créer des centres et réseaux régionaux, en particulier dans les pays en développement ". Les Occidentaux vont devoir payer 100 milliards de dollars aux pays en voie de développement. Ahmed Djoghlaf, coprésident du comité préparatoire de cette COP21, indique, dans une déclaration à l'APS, qu'"il y a les pays en développement dont les intérêts divergent avec ceux des pays riches". Soulignant ainsi qu'"il n'y a pas deux camps distincts". Sur la présentation de l'ébauche, le coprésident du comité préparatoire a souligné que "le projet d'accord contient maintenant une vingtaine de pages, ce n'est plus un document de 90 pages. Il y a beaucoup de choses qui peuvent encore être élaguées et raccourcies". Tout en ajoutant que c'est "un accord juridique international qui va remplacer le protocole de Kyoto et approfondir la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques". I.A.