La refonte de l'examen du bac a fait l'objet d'une rencontre tenue, hier, entre le ministère de l'Education nationale et les différents syndicats du secteur, sauf le Cnapest et le CLA qui n'ont pas été conviés à la rencontre, ainsi que l'Association des parents d'élèves. La réunion a permis aux différentes parties de faire leurs propositions sur la refonte de l'examen du baccalauréat. Joint par téléphone, le coordinateur national de l'Unpef, Sadek Dziri, a fait savoir qu'après cinq heures de discussions, les différentes parties cherchent toujours la meilleure formule pour réduire la durée de l'examen du bac et comment passer de cinq jours à trois jours d'examen. "Les discussions ne sont pas terminées, car c'est un chantier ouvert. Le principe de la discussion est de diminuer la durée du bac dans l'intérêt des élèves", a expliqué M. Dziri. Pour notre interlocuteur, plusieurs variantes sont prises en considération, mais les principales questions consistent en "la diminution du nombre de jours d'examen et la bonification des coefficients pour les matières essentielles". De son côté, Meziane Meriane, secrétaire général du Snapest, a souligné la difficulté de raccourcir la durée du bac. Car pour lui, il y a trop de matières à examiner. "Les rencontres sont une analyse de la situation et une interrogation sur la façon de faire, pour réduire le temps du bac", a insisté le syndicaliste. D'après M. Meriane, pour réussir la mutation du bac, il faut, d'une part, diminuer le nombre de matières et, d'autre part, bonifier les coefficients des matières essentielles. "En Algérie, nous avons un diplôme de fin de secondaire et non un bac", a ajouté le 1er responsable du Snapest. Tout en arguant : "Prenons l'exemple d'un élève scientifique, la plupart du temps, il a son bac grâce aux matières secondaires. Dans ce cas-là, comment peut-on dire qu'il est un scientifique ?" Selon le syndicaliste, le plus important est de penser à la manière de "valoriser" le bac en Algérie. Les deux syndicalistes ont insisté sur le fait que les réformes qui concernant le bac ne seront pas appliquées dès cette année. Tout en insistant sur le fait que "le dernier mot revient au gouvernement, qui devra trancher la question". Une réunion similaire devrait avoir lieu prochainement. Reste à en déterminer la date. D.S.