Débat, aujourd'hui, sur la possibilité d'organiser l'examen du baccalauréat en trois jours au lieu de 5 jours habituellement pour certaines matières. Une demande motivée par la surcharge des épreuves. Parents d'élèves, syndicats et candidats voulaient réduire le temps des épreuves. D'accord, pas d'accord pour une telle décision ? Pour le moment, nous en sommes seulement au stade de la réflexion. Si les parents d'élèves disent oui déjà, les syndicats proposent leur démarche. Méziane Mériane, porte-parole du Snapest (Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique) explique que «si on ne réduit pas le nombre de matières, c'est ce qu'on appelle dans le langage technique un montage impossible». Il faudra, selon lui, revenir à «l'ancien système, c'est-à-dire moins de matières et bonifier en même temps les matières essentielles avec des coefficients importants». «Le bac actuel avec le nombre de matières secondaires a plus d'apparence en matière de diplôme de fin de cycle secondaire que le bac d'avant», explique encore le syndicaliste. Le CLA, quant à lui, a toujours défendu la thèse de la tenue du bac en deux phases. «Il est primordial que le baccalauréat se passe en deux jours et demi, pas plus, pour garantir une concentration totale et diminuer le stress que vivent les candidats. Le bac peut se dérouler en deux parties, l'une en 1re AS et l'autre en terminale. Ainsi, l'élève pourra avoir plus d'heures dans les matières de spécialité en terminale», selon Bachir Hakem du CLA.