Après l'offensive majeure qui a permis à l'armée d'entrer dans la ville mardi dernier, de violents affrontements opposaient hier les soldats irakiens aux terroristes de l'organisation autoproclamée l'Etat islamique (EI/Daech) autour de l'ancien siège du gouvernement provincial de la ville de Ramadi, chef-lieu de la province majoritairement sunnite d'Al-Anbar. L'avancée des forces irakiennes a été ralentie par les engins explosifs, les snipers et les attaques suicide de Daech. Outre les voitures piégées, les forces fédérales sont également ralenties par la présence de civils pris au piège dans leurs maisons et des informations circulent sur l'utilisation par l'EI de ces habitants comme boucliers humains. Le nombre de combattants de l'EI restant à Ramadi est estimé à moins de 400 personnes. "La 8e division de l'armée et les forces d'élite du contre terrorisme (CTS) avancent", a affirmé le colonel Steve Warren, porte-parole de la coalition internationale menée par Washington qui fournit un appui aérien aux forces irakiennes. Pour rappel, la perte de Ramadi, située à une centaine de kilomètres à l'ouest de Bagdad, avait été une cuisante défaite pour l'armée irakienne qui tente depuis plus d'un an de reprendre le contrôle des vastes régions conquises par l'EI en 2014. R. I./Agences