Contrairement à la rumeur qui le donne partant de la présidence du Conseil de la nation pour raison de santé, il est pratiquement admis, selon des sources sûres, qu'Abdelkader Bensalah serait maintenu à la tête de l'institution et conserverait, par là même, son statut de deuxième personnage de l'Etat. En 2013, le président de la République lui a renouvelé un troisième mandat parlementaire de six ans dans le tiers présidentiel. Il a été reconduit par ses pairs au perchoir de la deuxième Chambre parlementaire, jusqu'à janvier 2016. Il est vrai que l'homme, âgé de 74 ans, paraît de plus en plus fatigué. Il a dû s'absenter pendant de longues semaines pour des soins. Cependant, pour l'heure, il ne souhaite nullement quitter ses fonctions, selon des proches. Il devrait donc être réélu président du Sénat au moins jusqu'à la fin de son mandat parlementaire qui court jusqu'en 2019. Elu sur la liste RND dans la circonscription électorale d'Oran aux législatives de 2002, il a démissionné à peine la nouvelle législature entamée. Il a été aussitôt nommé dans le tiers présidentiel au Conseil de la nation puis propulsé au sommet de l'institution en remplacement de Mohamed-Chérif Messadia, décédé en juin 2002.