Le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, a été réélu jeudi pour un deuxième mandat de six ans. Seul candidat à sa propre succession, il a été plébiscité par les sénateurs présents dans l'hémicycle au cours d'une brève cérémonie protocolaire. M. Bensalah, qui a été reconduit dans la liste du tiers présidentiel par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a été, en effet, proposé à ce poste par l'ensemble des groupes parlementaires du Conseil de la nation. A cette occasion, le président, fraîchement réélu, a fait part de ses "remerciements" et de sa "reconnaissance" au chef de l'Etat pour "sa confiance", en le reconduisant dans la liste du tiers présidentiel au Conseil de la nation. En outre, il s'est engagé, dans un allocution prononcée à cette occasion, à "œuvrer" pour que le Conseil "joue pleinement son rôle" au sein des institutions de l'Etat au service des intérêts du pays. Ce plébiscite de M. Bensalah vient donc de mettre fin à toutes les spéculations, qui le donnaient pour partant, après les dernières élections pour le renouvellement de la moitié des deux tiers du Conseil de la nation et qui ont vu le FLN rafler la mise avec 29 sièges remportés, devenant ainsi la formation majoritaire au Conseil de la nation. Au lendemain de ce renouvellement, l'on attribuait au FLN, des intentions d'accaparer le siège de deuxième personnalité de l'Etat. Des intentions pourtant démenties par le secrétaire général du FLN qui avait affirmé lors d'une conférence de presse que cela ne faisait pas partie des préoccupations de sa formation politique, dès lors qu'elle a obtenu la majorité. "Que M. Bensalah continue à présider le Sénat ou pas, nous indiffère", avait-t-il lancé.