Par décisions n° 026 et n° 031 de juin 1996, signées alors par le DEC de Aïn El-Hammam, une fille de chahid et sa mère, veuve du même martyr, avaient cru avoir réglé définitivement leur problème de logement en “acquérant” un F3 chacune, au niveau du chef-lieu de la commune, moyennant la remise d'une somme globale de 1 200 000 DA au DEC. Aujourd'hui, désarçonnées par d'inattendues surprises, elles se retrouvent en démêlés en justice avec d'autres “attributaires” détenant des décisions signées en leurs noms pour les logements qu'elles avaient “acquis au prix du sang du mari et du père, tombé au champ d'honneur en 1957”, précise cette dame exhibant divers documents et attestations en guise de preuves. Cette fille de chahid s'est dit horrifiée par le fait que le président de l'APC de Aïn El-Hammam, “pour lequel j'avais risqué ma peau en bravant les archs en allant voter pour lui le 10 octobre 2002, n'a même pas daigné me recevoir. s'est-elle indignée en larmes. S. Yermèche