Sidi-Okacha, un site paradisiaque de la région côtière de Chetaïbi, autrefois Tekouche, situé à 70 km à l'ouest de Annaba, commence, avec l'arrivée de la saison estivale, à revenir à la vie, surtout après l'amélioration sensible de la situation sécuritaire, grâce à une présence quasi permanente des services de sécurité, dans le cadre du plan Delphine, que chapeaute la Gendarmerie nationale. Ce plan est lancé, à chaque saison estivale, par les mêmes services dans cette ville, qui est l'une des destinations touristiques balnéaires les plus importantes du pays. Ainsi, le renforcement des effectifs et la multiplication des patrouilles, de jour comme de nuit, sur la route et au niveau des cinq plages, est pour beaucoup dans le retour en force des estivants dans cette région. Située sur le prolongement des monts de l'Edough, entre deux régions a réputation mondiale : la baie ouest de Tekouche, un don du ciel, et le fameux Cap-de-fer de la Marsa (Skikda), Sidi-Okacha, autrefois lieu sacré pour les populations locales, a été longtemps abandonné par les riverains, comme par les vacanciers et surtout par les amoureux de la nature et les pêcheurs à la ligne, en raison de son isolement et des groupuscules de terroristes qui écumaient les lieux. Ces temps semblent aujourd'hui complément révolus et ce paradis terrestre connaît une ambiance bon enfant, à la grande joie des habitués et de la population locale. Légendaire pour ses richesses halieutiques, notamment le poisson blanc, ses sources naturelles et sa fantastique plage au sable d'or, Sidi-okacha, né du mariage entre la mer et la montagne, attire, ces temps-ci, des centaines de vacanciers et ce, malgré l'inexistence aussi bien de restaurants que de bus assurant la liaison entre cette région et le chef-lieu de commune.