Dans le cadre de sa 99e séance, le café littéraire de Batna, initié par l'enseignant M. Bensaci, a porté sur la thématique "Le visage radieux d'une littérature hideuse" où "l'écriture actuelle" est au centre du débat. Les intervenants ont cité, notamment quelques auteurs dont les œuvres font la Une des grands magazines de critiques littéraire, ceux qui sont souvent invités sur de célèbres plateaux télévisés, et d'autres qui ont décroché des prix prestigieux. La question qui est revenue lors de cette rencontre : doit-on lire, ce qu'on aime ou ce que nous dictent les médias tous supports confondus ? À cette interrogation, les jeunes enseignants, futurs enseignants et adeptes de la littérature et lecture ont tour à tour rappelé les reproches à la nouvelle écriture dites "plate", sans reliefs ; belle mais éphémères. D'ailleurs, un jeune enseignant a rappelé que cette formule d'écriture blanche a été instaurée par le critique et théoricien Roland Barthes dans son œuvre Degré zéro de l'écriture, et ce, pour désigner une écriture plate et atonale qui a largement marqué de son sceau l'écriture contemporaine de l'après guerre. D'autres intervenants ont également évoqué la pauvreté du texte, et des textes plats qui ne captent pas le lecteur. Un sujet qui semble ne pas faire l'unanimité quant au titre "Le visage radieux d'une littérature hideuse", mais il avait le mérite de capter l'assistance et les présents lors de cette rencontre. Outre cette thématique, l'assistance s'est également intéressée aux hommes de lettres algériens, mais aussi aux artistes des 4e et 7e art. RACHID HAMATOU