Le ministère de l'Enseignement supérieur prévoit près de 25 000 inscriptions LMD pour la prochaine rentrée 2005/2006. Mis en place l'année dernière dans le cadre de la réforme universitaire, le système LMD (licence, mastère et doctorat) s'applique désormais dans 25 établissements de l'enseignement supérieur répartis à travers 11 wilayas. L'application du LMD entrera également en vigueur à l'Institut des sciences économiques, gestion et commerce d'Alger. Le système, qui a touché l'année dernière 7 000 étudiants inscrits en licence (première étape du cursus LMD), concernera près de 25 000 étudiants à la rentrée 2005/2006, selon les prévisions du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Les domaines d'application du LMD sont les sciences et les technologies, les sciences de la matière, les mathématiques et l'informatique, les sciences naturelles et de la vie, la géologie, les sciences économie, gestion et commerce, le droit et les sciences juridiques, la littérature arabe, les langues étrangères, les sciences humaines et sociales, les sciences et la technologie sportive et les arts plastiques. Par ailleurs, la wilaya d'Alger sera concernée cette année par les réformes universitaires. C'est à la prochaine rentrée universitaire 2005/2006 que sera appliqué le nouveau système LMD (licence, mastère et doctorat) à l'Université des sciences et de la technologie Houari-Boumediene (USTHB) avec cinq domaines (mathématiques et informatique, sciences de la matière, sciences techniques, sciences de la terre et de l'univers, sciences de la nature) et à l'Université d'Alger avec un seul domaine, sciences économiques et commerciales. “Cette année, nous avons offert une seule formation, et plus tard nous proposerons plus de domaines”, a déclaré le recteur de l'Université d'Alger M. Hadjar lors d'une récente rencontre. “Le LMD offre à l'étudiant plus de possibilités de choix et lui permet de construire un parcours d'études plus individualisé par des orientations progressives et des passerelles entre les licences”, ajoute-t-il. Rappelons qu'en mars dernier, le secteur de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique s'est doté d'une structure qui s'occupe du suivi du dossier de réforme universitaire. Il s'agit de la Commission nationale d'habilitation (CNH), chargée de l'étude des offres de formation proposées par les différents instituts du supérieur dans le cadre du dispositif LMD. Il est à signaler que cette réforme entre dans le cadre des nouvelles orientations de l'enseignement supérieur dont l'objectif principal est de délivrer des formations en rapport avec les besoins du marché du travail. “Il n'est plus question de former pour le plaisir d'avoir des diplômés, mais il faut répondre aux besoins socioéconomiques”, a souligné M. Harraoubia dans ses différentes interventions. Notons que le premier diplôme, à savoir la licence, est octroyé aux étudiants au bout de 6 semestres d'études. À cet effet, les nouveaux bacheliers devront remplir d'abord la fiche de vœux classique, avant d'être orientés, s'ils le désirent, vers le nouveau système. Nabila Afroun