Le wali à Timixi Signes d'une peur chassée, d'une confiance retrouvée, d'une bataille remportée et d'un maquis reconquis, le wali de Mascara s'est rendu au cœur de l'immense forêt de Timixi qui chevauche les territoires des wilayas de Mascara et Tiaret, une zone considérée dans un passé récent comme base arrière des terroristes et théâtre d'une centaine d'affrontements. Le chef de l'exécutif a visité le douar Aïn dib situé sur une crête dominante et caractérisée par la présence d'une importante source. Dans le but de favoriser le retour des populations ayant fui leurs douars sous la menace des terroristes, le wali a mis l'accent sur la nécessité d'accélérer le captage de la source, l'installation d'un détachement de la garde communale et l'ouverture de pistes pour faciliter les déplacements des biens et des personnes. Graviers sans bitume sur la chaussée Pour boucher les trous et autres déformations de la chaussée à la suite de l'exécution de divers travaux, les entreprises censées remettre en l'état la chaussée se sont contentées de recourir à une couche de gravier sans bitume étalée à même le sol. Cette façon d'agir a suscité des interrogations quant au contrôle et au suivi des opérations de ce genre par les services techniques. L'exemple le plus édifiant est la rue du docteur Khaled le long de laquelle des travaux ont été effectués. Feux de forêt : pompiers en alerte Si, officiellement, la saison estivale n'est qu'à son début, plus de 25 cas d'incendie ont été déclarés à travers le territoire de la wilaya de Mascara, notamment les zones boisées sensibles aux départs du feu. Dans ce contexte, des moyens humains et matériels ont été renforcés au niveau des unités de la protection civile pour parer au plus pressé. Des permanences sont assurées dans les endroits sensibles et les éléments tenus en alerte pour combattre le feu, qui peut être provoqué délibérément ou accidentellement. Au niveau des communes, c'est le plan vigie qui est instauré en collaboration avec les unités de la protection civile. Cnas : contrôle à domicile Pour limiter les remboursements des frais médicaux à ses assurés et surtout lutter contre les fraudes, la Cnas a instauré un système de contrôle à ceux qui en abusent. Même si ce procédé n'a pas donné les résultats escomptés, le problème concernant les personnes du troisième âge se pose puisque ces malades éprouvent des difficultés à se déplacer pour y subir un contrôle médical et souhaitent le contrôle à domicile pour les épargner de toute menace, d'autant plus qu'il s'agit de sexagénaires, d'octogénaires et de centenaires malades qui méritent respect et considération. A. B.