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Entre le marteau et l'enclume
9e partie
Publié dans Liberté le 07 - 03 - 2016

Résumé : Aïssa se met à raconter sa vie à son jeune ami. Il avait été marié une première fois, mais au bout d'une année, sa femme le quittera en lui reprochant sa stérilité, et plus encore ses regards langoureux envers la jeune Tassadite. Cette dernière est sommée par la mère de Aïssa de quitter la maison sur laquelle elle venait d'attirer la honte.
La jeune fille était sidérée. Elle ne comprenait rien à ce qui se tramait. Sans lui laisser le temps de poser des questions, ma mère la poussera vers la sortie et lui interdira de se retourner. Elle l'accuse même d'avoir attiré la honte sur la maison et d'avoir détruit la vie d'un jeune et innocent couple.
Les larmes ruisselantes sur ses joues, Tassadite s'éloigne à petits pas de notre maison. Elle ne se retourne pas, mais criait à tue-tête qu'elle n'avait rien fait, ni pour attirer la honte ni détruire un couple. Elle n'était qu'une servante qui trimait à longueur de journée sans demander son reste.
Quelques voisines lui offrirent le gîte pour quelques jours. Mais Tassadite finira par quitter le village. On ne savait plus grand-chose sur elle. Ma mère me remaria en hâte. Elle avait choisi cette fois-ci une cousine à elle, que je connaissais bien, car elle passait beaucoup de temps dans notre maison. Mais ce sera un second désastre. Ounissa partagera ma vie six années durant sans me donner d'enfant. Entre-temps, ma première femme qui s'était remariée était déjà mère de trois enfants. Une calamité pour moi qui commençais à douter de ma fertilité.
Ounissa souffrait silencieusement et pleurait à chaque fois qu'elle surprenait une femme en train de bercer un enfant. J'avais mal pour elle et pour moi. Je voulais tant être heureux et donner un héritier à ma famille. Hélas, ce ne sera pas le cas ! Ounissa déprimait de jour en jour. Sa famille m'accusait de l'avoir rendue malheureuse, allant jusqu'à réveiller les vieux démons du passé, en suspectant encore une relation avec Tassadite, qui pourtant n'avait plus réapparu au village. J'avais beau tenter de me justifier. En vain. On ne croyait rien à ce que je racontais. Ounissa finira par quitter la maison. Malgré mon insistance pour la garder auprès de moi, elle demandera le divorce et rejoindra sa famille qui venait de déménager en ville. Ma mère pleura amèrement ce jour-là. Elle ira jusqu'à me certifier que c'est le mauvais œil qui a détruit notre bonheur. Le mauvais œil de... Tassadite, car avant son arrivée tout baignait dans l'huile. Mais je n'en crus pas un mot. Cette femme était le souffre-douleur de notre famille. Tout le monde s'acharnait sur elle. Elle n'avait pourtant rien fait. Un matin, je décidai de passer à l'action et je pris de la nourriture et mon fusil de chasse pour partir à sa recherche. Cette femme m'intriguait encore, et je voulais laver l'affront que ma première épouse et ma famille lui avaient fait subir. Je jurais que si je la retrouvais, je l'épouserais.
Des jours durant, je traversais les montagnes et les villages. À chaque fois que je séjournais dans un lieu, je tentais d'entrevoir sa silhouette à travers les femmes que je rencontrais. Mais elle demeurait introuvable. On aurait dit qu'elle avait disparu de l'univers. Un soir, alors que je m'apprêtais à quitter un ancien village juché sur les hauteurs de la montagne, je remarquai une jeune femme qui remontait de la rivière une cruche sur le dos. Mon cœur fera un bond dans ma poitrine. C'était Tassadite ! Nos regards se croisèrent. Elle baissa le sien et continua son chemin. Je la suivit et tentai de lui parler. Elle se mit à marcher de plus en plus vite. Arrivée à l'angle d'une vieille maison, elle s'arrêta et déposa sa cruche. J'en profitai pour l'interpeller et lui avouer que c'était elle que j'étais venu chercher pour l'épouser. Elle ouvrit la bouche pour dire quelque chose, puis la referma sans avoir pu prononcer un mot. C'était évident. La surprise lui avait cloué le bec. Je lui demandai alors si elle voulait de moi comme mari. J'avais déjà divorcé de deux femmes, mais cela ne voulait pas dire aussi que j'étais le seul fautif dans l'échec de mes deux mariages. Ces femmes, on me les avait imposées !
De longues larmes coulèrent sur son visage. De peine ou de joie ? Je ne le saurais jamais. Cette femme avait le don de me perturber. Je restai planté devant elle ne sachant plus que faire ni quoi dire. On était au crépuscule déjà et elle devait peut-être rentrer. Mais où ?
(À suivre) Y. H.


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