Dans un communiqué de presse, qu'il a rendu public, hier, le député du Parti des travailleurs, Kouadria Smaïn, réitère son intention de poursuivre le journal et la chaîne tv Ennahar pour diffamation, après la publication par ces deux médias d'informations fausses, selon lui, sur sa famille et sur lui-même les 23 et 24 décembre 2015. Affirmant qu'il est déterminé à user de tous les moyens légaux pour faire valoir ses droits à réparation, le député fait part à l'opinion des difficultés qu'il rencontre depuis des mois pour faire aboutir sa plainte. Il dénonce notamment dans le document adressé à la presse nationale le rejet de sa requête par le parquet général de Guelma pour incompétence juridictionnelle. Smaïn Kouadria évoque ainsi le peu d'empressement de la justice à prendre en charge sa plainte, après qu'il s'est résolu à remettre en mains propres le dossier afférant à son affaire au ministre de la Justice, en personne, le 2 mars dernier. "J'ai insisté auprès du ministre en lui demandant de bien vouloir intervenir pour que ma plainte soit enregistrée au niveau de la cour de justice de Guelma et non pas à la cour de Bir Mourad-Raïs, comme me l'a suggéré le procureur de la République de ma circonscription en m'éconduisant. Il serait, en effet, juste et en conformité avec le principe de rapprochement de l'appareil judiciaire avec le citoyen que prônent les pouvoirs publics. C'est d'autant plus judicieux, à mes yeux, que les accusations mensongères qui ont été portées à mon encontre sont le fait de deux médias, dont l'audience est nationale", argue le député, que nous avons joint par téléphone. Ce dernier rappelle que le quotidien arabophone et la chaîne tv en question l'ont accusé de tous les torts et, notamment, d'enrichissement illicite, à travers un article de presse et un reportage diffusés en décembre 2015, allant jusqu'à citer son propre fils de bénéficier indûment de marchés publics. "Dieu merci, ma famille et moi-même n'avons rien à nous reprocher. Je suis en mesure de prouver que tout ce qui a été écrit et diffusé à l'époque n'est en fait que pures affabulations. Ces deux médias ont été instrumentalisés contre moi dans le sillage de la campagne de dénigrement qui a été menée contre la secrétaire générale du Parti des travailleurs par certains dirigeants d'un parti, qui se reconnaîtra", protestera encore Smaïn Kouadria. Et d'annoncer qu'il serait éventuellement prêt à se plier aux exigences du moment en acceptant de déposer sa plainte pour diffamation contre Ennahar auprès du tribunal de Bir Mourad-Raïs, si le ministre lui notifie une fin de non-recevoir. A. Allia