Le verdict de l'affaire opposant l'ancien entraîneur du Mouloudia d'Oran, Jean-Michel Cavalli, à l'actionnaire de la SSPA, Hafid Belabbès, est tombé hier. Accusé de diffamation par le technicien corse, l'ancien défenseur international a bénéficié d'un non-lieu au moment où l'actuel secrétaire général du MCO, Abdelkrim Hassani a, pour sa part, écopé d'une amende financière de 20 000 DA. "Etant un cadre formé par l'Etat algérien, je me devais de veiller à l'application des lois de la République. J'ai, d'ailleurs, toujours fait confiance à la justice de mon pays. C'est désormais, à mon tour, de dénoncer l'informel", commentait, à ce propos, Hafid Belabbès qui n'a, en parallèle, pas omis de "louer le mérite de Me Achour, son avocat". Cette première "bataille juridique personnelle gagnée", il reste à Belabbès d'en gagner, au profit du MCO cette fois-ci, une autre tout aussi importante, celle déposée par le même Cavalli au niveau du Tribunal arbitral du sport à Alger, pour réclamer salaires et indemnités dont le total n'est pas loin des trois milliards de centimes. Vu que son salaire mensuel au MCO était de l'ordre de 256 millions, l'ancien sélectionneur national réclame, pour rappel, en premier lieu, le payement des six mois restants de son contrat, soit la période entre janvier et juin 2016, soit un total d'un milliard 536 millions de centimes. À cela, il estime qu'une somme de 500 millions lui revient de droit sous forme de dédommagement au préjudice causé par un tel limogeage. Enfin, le technicien corse réclame le remboursement de la somme de 4 000 euros qu'il a prêtée au président Belhadj Mohamed pour couvrir les frais du stage de préparation estivale à Berga, dans la proche banlieue de Barcelone (Espagne). De son côté, la direction mouloudéenne n'a, cette fois-ci, pas tardé à lancer sa propre offensive en engageant un avocat réputé pour contrecarrer ce qu'elle qualifie "d'appétit financier vorace" de son "ex-entraîneur qui a longtemps berné une partie des supporters en affirmant qu'il n'était pas intéressé par l'argent". Rachid BELARBI