Conforté par le ralliement de plusieurs parties à sa cause, ainsi que par le soutien de la compagnie nationale pétrolière (NOC) et de la Banque centrale libyenne, le Conseil présidentiel libyen du gouvernement d'union nationale, Fayez As-Sarraj, a examiné dimanche avec les maires de différentes régions de la Libye les problèmes auxquels les municipalités du pays sont confrontées, ont rapporté les médias libyens hier. Cette rencontre a eu lieu dans le cadre des réunions entamées par le Conseil avec les institutions souveraines et les autorités locales de plusieurs villes du pays. Les maires des municipalités importantes telles que Misrata, Zliten, Tripoli, Sabratha, et le Conseil local de Syrte ont participé à cette réunion, a précisé l'agence Pana, réconfortant Fayez As-Sarraj dans sa démarche d'amener les Libyens à s'unir autour de son gouvernement pour mettre fin à cinq ans de guerre et faire barrage à la menace terroriste de l'organisation autoproclamée Etat islamique. Pour rappel, plusieurs conseils municipaux ont proclamé leur soutien et leur approbation du Conseil présidentiel du gouvernement de réconciliation nationale, issu de l'accord onusien de Skhirat (Maroc), le 17 décembre 2015, demandant à celui-ci d'accélérer le règlement des problèmes des citoyens et le retour des personnes déplacées ainsi que l'activation de l'armée, de la police et des autres organes de contrôle dans les plus brefs délais, en plus de la lutte contre le terrorisme, selon la même source. Fayez As-Sarraj et son équipe de huit ministres et vice-ministres doivent rencontrer les responsables de l'armée en vue de concertations sur "le rôle et les prérogatives en matière de défense et de sécurité", apprend-on également. Parallèlement, les efforts se poursuivent pour organiser la tenue d'une séance du parlement légal à Tripoli et non à Tobrouk, où il s'est exilé, pour la tenue d'une séance de vote de confiance sur le gouvernement d'union nationale. Par ailleurs, le Conseil présidentiel du gouvernement libyen a ordonné dans un décret, le "gel des comptes bancaires des ministères et des organismes publics financés par le Trésor public, à l'exception des comptes portant sur les salaires", rapportent plusieurs médias locaux. M. T./Agences