S'exprimant en marge du déplacement qu'il a effectué, hier, dans la localité des Ouacifs, où une stèle à l'effigie du défunt président du FFS Hocine Aït Ahmed a été inaugurée, le premier secrétaire national du FFS, Mohamed Nebbou, a consenti à réagir, brièvement, sur l'affaire des Panama Papers et de la photo de Bouteflika twittée par Manuel Valls au lendemain de sa visite en Algérie. "Le peuple a le droit de connaître la vérité. J'ai suivi cette affaire comme tout le monde à travers les médias et je ne dispose donc pas de beaucoup d'éléments, mais les autorités se doivent de communiquer et dire la vérité au peuple algérien, et si cette affaire est confirmée, la justice est la partie la plus concernée pour s'en saisir", a répondu M. Nebbou. Concernant la photo qui montrait le président de la République très fatigué, Mohamed Nebbou a noté que "les personnes ne nous intéressent guère au FFS où nous militons plutôt pour l'avènement d'un Etat de droit et pour le changement du système". Lors de son intervention qui a précédé l'inauguration de la stèle, au centre-ville des Ouacifs, en hommage à Hocine Aït Ahmed, le premier responsable du FFS a insisté sur la poursuite du combat du "zaïm" dont il a rappelé la grandeur et le combat. "Le meilleur hommage qu'on puisse lui rendre est de maintenir le cap de la lutte pour le changement et la consécration de l'Etat de droit pour lequel Hocine Aït Ahmed a sacrifié 70 ans de sa vie", a-t-il déclaré avant d'être relayé par Ali Laskri qui a réaffirmé l'attachement du parti au processus de construction du consensus national avec, dira t-il, les citoyens, les syndicats et les partis politiques qui adhèrent à la démarche. Il est à noter que près d'un millier de personnes ont pris part à la cérémonie d'inauguration de la stèle d'Aït Ahmed qui a été réalisée par l'APC des Ouacifs avec la contribution de l'APW de Tizi Ouzou. Plusieurs membres de la direction du FFS, des élus APW et locaux ont pris part à cet hommage à l'occasion duquel la Protection civile a été honorée pour avoir enterré Aït Ahmed et permis ainsi de concrétiser sa volonté d'avoir des funérailles populaires. S. L.