Le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) ne compte pas assister sans réaction aux massacres de l'armée d'Ankara contre la communauté kurde turque, a déclaré hier son chef militaire dans un entretien à la chaîne britannique BBC. "Les Kurdes se défendront jusqu'au bout, et tant que ce sera l'approche de la Turquie, alors bien sûr le PKK intensifiera la guerre", a déclaré Cemil Bayik, chef militaire de cette organisation, accusant le régime du président islamo-conservateur Recep Tayyip Erdogan de provoquer une nouvelle "escalade" des violences pour justifier les violations de la trêve qui a été conclue, il y a deux ans. Le cessez-le-feu avait été signé entre Ankara et le PKK au terme de trois décennies de guerre qui ont fait plus de 40 000 victimes depuis 1984. L. M./Agences.
