Les communaux de Sidi Bel-Abbès affiliés à l'UGTA ont observé, mardi, un débrayage ponctué d'un sit-in dans l'enceinte de l'hôtel de ville pour sensibiliser l'opinion publique et les autorités sur leurs conditions de travail déplorables et le mépris affiché par les responsables de l'APC à l'égard de leurs revendications légitimes ainsi que leurs droits jugés bafoués. Selon un communiqué de la section syndicale rendu public et dont une copie a été remise à notre bureau, la plate-forme des revendications des protestataires se résume en 11 points, notamment l'abus de pouvoir et la fermeture des voies de dialogue, le favoritisme dans le recrutement, la promotion et l'avancement dans les échelons, les négligences constatées au niveau des services de l'APC. À ce propos, le responsable de la section syndicale a également fait état de la défaillance constaté du système de sécurité au sein du siège de l'APC, les vols multiples des équipements, la non titularisation et les pressions exercées sur les agents contractuels, ceux exerçant dans le cadre du filet social et ceux relevant du dispositif d'aide à l'insertion professionnelle (DAIP), le recours systématique aux sanctions sous forme d'avertissements versés dans les dossiers des travailleurs. À cela, s'ajoute également le retard au versement de l'aide financière de 8000 DA et le refus des élus de délibérer pour le transfert d'une crèche au profit des œuvres sociales. A. BOUSMAHA