En marge de la rencontre d'information sur l'emprunt obligataire à Oran, le P-DG de la BEA, Mohamed Loukal, a réaffirmé à la presse le caractère légal de l'Algerian Saudi Leasing Ltd, société offshore, citée par les Panama Papers, dans laquelle la BEA est actionnaire. Il a rappelé qu'il s'agit d'une filiale de leasing montée dans les années 1990 avec le groupe saoudien El-Baraka conformément à la réglementation nationale et internationale. "Il n'y a pas de société écran et le offshore est une pratique internationale", a-t-il encore plaidé en ajoutant avoir personnellement procédé à l'audit de l'opération qu'il avait trouvée conforme aux règles. "Il y a des bureaux internationaux qui ont audité des comptes. Les déclarations sont faites normalement. Il n'y a ni préjudice financier, ni évasion de capitaux, ni fraude fiscale, etc.", a-t-il encore affirmé. "Cette affaire est clean et réglementaire. Elle obéit aux pratiques internationales utilisées en matière de leasing financé international", a-t-il dit, en réfutant toutes les assertions et accusations qui ont pu être portées contre la BEA. Pour rappel, le nom de la BEA avait été cité dans les documents rendus publics le 9 mai dernier par le Consortium international des journalistes d'investigation (Icij), dans le cadre du scandale des Panama Papers, comme étant actionnaire de l'Algérien Saudi Leasing Ltd, société basée en Tunisie et enregistrée aux îles Vierges britanniques. Des révélations confirmées par les responsables de la BEA qui ont insisté sur la conformité de la société avec la réglementation. S. O. A.