Les modalités d'émission de l'emprunt obligataire ont été légèrement modifiées en vue d'attirer le plus grand nombre de personnes et d'entreprises. Désormais, les obligations matérialisant l'emprunt auront, selon un article du site TSA, une valeur de 10 000 DA, de 50 000 DA et de 1 000 000 de dinars. Leur maturité reste la même, à savoir trois ans et cinq ans. Le premier arrêté ministériel du 28 mars est, de ce fait, modifié et complété par un second signé par Abderrahmane Benkhalfa et publié au Journal officiel n°27, indique le site TSA. Dans ce nouveau texte, le ministère des Finances multiplie les points de vente de titres de créances. Les porteurs potentiels peuvent se rapprocher de sept organismes au lieu de six dans le précédent texte. Outre la trésorerie centrale, la trésorerie principale, les trésoreries de wilayas, les recettes d'Algérie Poste, les agences bancaires, les succursales de la Banque d'Algérie ainsi que les agences directes d'assurance. Avec ce nouveau texte, ces sept organismes, dont les compagnies d'assurances bénéficient, de la part du Trésor, d'une commission de placement de 1% du montant "en capital effectivement placé" ou "pris ferme au dernier jour de la période de souscription". Les taux de réserves obligatoires des banques réduits de 12% à 8% Par ailleurs, la Banque d'Algérie vient d'abaisser, écrit le même site, les taux de réserves obligatoires des banques de 12% à 8%. Cette mesure devrait permettre aux banques commerciales de mobiliser davantage de ressources afin de participer à l'emprunt obligataire interne de l'Etat. Selon le site TSA, citant une source sûre, chaque banque devait, jusque-là, déposer, auprès de la Banque d'Algérie, 12% des dépôts issus des ménages et des entreprises. "Ce taux a été porté de 4% à 12% ces dernières années, lorsque le marché était entré en situation de surliquidités", explique l'auteur de l'article. La banque ne pouvait ainsi avoir accès ou utiliser ces fonds. Maintenant que ces liquidités bancaires ont enregistré une baisse ces derniers mois, ce taux est réduit à 8%. "Cette décision vise notamment à permettre aux banques de mobiliser davantage de ressources au service de l'emprunt obligataire interne de l'Etat", explique TSA. R. E.