Ali Benflis, président de Talaie El-Hourriyet s'est exprimé, hier, sur la situation en Algérie, à l'occasion de l'inauguration du bureau du parti à Oum El-Bouaghi. Il expliquera que l'Algérie traverse une phase difficile de son existence et que sa formation politique s'inscrit comme un parti d'opposition sur la scène politique, une opposition constructive qui apporte les alternatives politique, économique et éloigne le pays des dangers sociaux. L'ex-chef de gouvernement précisera que "lorsque nous apportons l'alternative, cela signifie que ce qui existe actuellement et ce que vit le pays depuis 15 ans n'a apporté ni la modernité politique ni la modernisation de l'économie". Et d'ajouter : "Talaie El-Hourriyet, avec des partis dans l'opposition, plaide pour un dialogue, avec un ordre du jour en concertation avec le pouvoir pour une seule raison : c'est que l'Algérie vit une crise de régime, une crise de légitimité, une situation économique difficile préjudiciable au peuple". Pour lui, les alternatives ne viendront pas avec la poursuite de l'action politique telle qu'elle est aujourd'hui, ni par l'acceptation de la situation économique telle qu'elle est actuellement. S'exprimant sur la révision constitutionnelle il dira : "Il est arrivé ce qui est appelé la révision constitutionnelle, on nous avait dit que cette révision allait nous amener du nouveau en matière de liberté, l'extension du champ des libertés, l'extension du champ de la pratique politique et l'extension du droit à l'information et de la liberté d'expression, mais, aujourd'hui, avec cette affaire du groupe El Khabar, c'est une restriction des libertés, une restriction de la liberté d'expression, une restriction sur l'information". B. NACER