L'Agence japonaise de coopération internationale (Jica) reprend ses activités en Algérie, après plus de dix années d'absence. Jica a organisé hier, à l'hôtel El-Djazaïr, une rencontre d'information à l'intention des ministères et autres organismes intéressés par l'assistance de cette agence. Le retour de l'Agence japonaise de coopération internationale, très présente en Tunisie et au Maroc, a été rendu possible grâce à l'accord de coopération technique entre l'Algérie et le Japon, signé, faut-il le rappelé, par le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères, M. Abdelaziz Belkhadem, et son homologue japonais, M. Nabutoka Machimura, à la faveur de la visite officielle et de travail qu'a effectuée en décembre dernier le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, au Japon. Destiné à impulser la coopération technique entre les deux pays, cet accord a pour objet d'encadrer les activités des missions d'experts japonais appelés à intervenir dans plusieurs secteurs d'activité en Algérie, comme les hydrocarbures, l'énergie, les ressources en eau, les télécommunications, la formation, la culture, l'agriculture, l'environnement, la pêche, la construction et les préventions contre les séismes. C'est dans ce cadre qu'a été signé, mardi dernier, l'accord de coopération entre l'Algérie et le Japon pour la réalisation d'une étude de microzonage à Alger, en cas de séisme. Jica, nous dit M. Akihiko Yahata, a pris langue avec l'Institut maritime de Bou Ismaïl. Il est question aussi de la dépollution de l'oued El-Harrach. Créée en août 1974, l'Agence japonaise de coopération internationale est un organisme public chargé de l'exécution des programmes d'aide au développement financé par le Japon. Elle intervient, nous dit-on, dans la mise en œuvre d'environ 50% de la coopération technique et de 70% de la coopération financière, non-remboursable, des programmes d'aide au développement (APD). Hier les responsables de Jica ont surtout exposé aux Algériens les différents domaines de leurs interventions et les procédures à suivre pour bénéficier de ses programmes. M. R.