Gaspillage alimentaire : En France, 10 millions de tonnes de produits jetés chaque année L'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (France) a lancé une campagne contre le pastillage alimentaire le 26 mai dernier sous le slogan "Ça suffit le gâchis !". À cette occasion elle rendu publique une étude (ademe.fr) qui montre que chaque année, quelque 10 millions de tonnes de produits alimentaires sont perdues ou gaspillées en France. Rapportés aux consommateurs, chacun gaspille 26 kg de nourriture par an. La valeur commerciale de ce gâchis se chiffre à 16 milliards d'euros. L'engagement du gouvernement français, en 2013, de réduire de moitié ce gaspillage alimentaire à l'horizon 2025 est sérieusement malmené. L'étude estime que se volume peu nourrir 10 millions de personnes durant une année. Toujours à titre de comparaison mais cette fois-ci en valeur marchande, le fonds européen d'aide alimentaire se chiffre seulement à 4 milliards d'euros, sur 7 ans, et pour 28 pays ; une goutte pourrait-on dire devant les 16 milliards jetés chaque année dans un seul pays, la France. Ramené aux impacts climatiques ce gaspillage représente 15,3 millions de tonnes équivalent CO2, soit 3% des émissions de gaz à effet de serre (GES) de la France. Concernant les défaillances de la chaîne (producteur-consommateur), 33% des produits sont perdus au moment de la consommation, 32% au moment de la production, 21% lors de la transformation et 14% dans la distribution. Contrairement à une idée faite les pertes ne sont donc pas concentrés sur la phase de consommation, conclut l'agence française qui relève aussi que la restauration collective est responsable de "plus de 40%" de leur valeur correspond à l'étape de consommation, car la valeur d'un produit augmente tout au long de la chaîne alimentaire, du fait du coût du transport, de la transformation, de la vente ou de la publicité. Pour les autres étapes (production / transformation / distribution), Pierre Galio, un des auteurs de l'étude, "il est encore plus intéressant de produire en grande quantité et à moindre qualité que de travailler sur la qualité pour réduire le gaspillage alimentaire. C'est la conséquence de la guerre des prix qui fait actuellement rage dans l'agroalimentaire". Au titre des actions préconisées l'étude met l'accent sur la promouvoir les circuits courts et de proximité dans la production, développer des modèles mathématiques de prévision de ventes dans la transformation, assouplir le cahier des charges sur le calibre et l'aspect dans la disruption, rationaliser les dépenses dans la restauration collective... 4e Conférence de MEDENER : Pour un nouveau mix énergétique durable Medener, c'est l'association méditerranéenne des agences nationales pour l'efficacité énergétique et les énergies renouvelables. Elle a organisé, en partenariat avec l'Agence nationale algérienne pour la promotion et la rationalisation de l'utilisation de l'énergie (Aprue), le 25 mai 2016 à Alger, la 4e Conférence internationale, placée sous le haut patronage de M. Salah KhabriI, ministre de l'Energie. Dans la déclaration finale rendue publique sur le site du Centre national du développement des énergies renouvelables (CDER), les participants soulignent "le besoin urgent d'une accélération des politiques d'efficacité énergétique et de promotion des sources d'énergies renouvelables dans le mix énergétique des pays méditerranéens afin d'accélérer le processus de transition énergétique dans la Région". Lors de la plénière, le directeur du CDER, Noureddine Yassaa, a mis en valeur, dans son intervention "les premiers projets du CDER dans le sud de l'Algérie dans le balisage solaire, l'électrification des foyers isolés, le pompage solaire, l'élaboration des cartes solaires et éoliennes de l'Algérie, la formation des ingénieurs et des chercheurs, les études et conseils". L'essentiel des thématiques a tourné autour de le place pour l'efficacité énergétique, les énergies renouvelables et le gaz.