Les fonctionnaires des APC entament, aujourd'hui, une grève cyclique de trois jours consécutifs, à l'appel du Syndicat national des personnels de l'administration publique (Snapap). Le mouvement sera observé dans l'ensemble des communes du pays. En effet, la Fédération nationale autonome des travailleurs du secteur des APC, relevant de la Confédération générale autonome des travailleurs en Algérie, affiliée au Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap), a déposé, depuis le début du mois, un préavis de grève auprès du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, et celui du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale. Dans ce préavis, dont la copie avec accusé de réception du ministère a été transmise hier à notre rédaction, le syndicat précise que des grèves cycliques de trois jours consécutifs se renouvèleront jusqu'à la satisfaction de toutes les revendications des employés des APC. Ainsi, la première action est prévue à partir d'aujourd'hui et durera jusqu'après-demain, (27, 28 et 29 juin). Le syndicat accuse le ministère de tutelle d'avoir pendant longtemps fait la sourde oreille et ignoré l'ensemble des revendications légitimes des fonctionnaires des APC. Dans sa large plateforme de revendications, le syndicat insiste notamment sur la redéfinition du statut général de la Fonction publique et des statuts particuliers des différents corps des communes. Il est aussi question de mettre fin à la précarité de l'emploi en exhortant les autorités à procéder à l'intégration des contractuels qui étoffent les effectifs de tous les services municipaux. Le syndicat réclame aussi la réduction de l'impôt sur le revenu global des salariés (IRG). Ceci, tout comme il revendique la révision du régime indemnitaire et des primes, dont la location familiale que le syndicat veut qu'elle soit portée à 2 000 DA pour enfant le mois, et l'indemnité de la femme au foyer à 8 000 DA par mois. Le syndicat, qui se déclare d'ores et déjà opposé au futur code de travail que le ministère de tutelle prépare en catimini, n'omet pas de rappeler à la tutelle la nécessité d'une abrogation effective de l'article 87 bis, ou encore la prise en compte de la période du service national "officiellement" dans le régime de la retraite. Farid Abdeladim