Devant un panel de personnalités, dont notamment les chefs de missions diplomatiques établies à Alger des Etats-Unis, de l'union européenne, de la France, du Danemark, de la Suède, des Pays-Bas et de la Belgique ainsi que le secrétaire général de l'UGTA, le chef de cabinet du ministre de la communication, le président du Conseil de l'éthique et de la déontologie, des directeurs de médias et des journalistes, le bureau régional d'Alger de la fédération internationale des journalistes (FIJ) a célébré, jeudi dernier, à l'hôtel Sheraton à Alger, le coup d'envoi officiel de la relance de ses activités. Dans son allocution d'ouverture, le coordinateur du centre d'Alger, M. Nadir Benseba a indiqué que “le souci de la FIJ et du SNJ est de sensibiliser chacun de nous sur les défis et les réalisations que doit assurer la presse algérienne (…)”. Relevant les multiples problèmes auxquels sont confrontés les journalistes algériens, l'ex-journaliste du Matin a affirmé que “la FIJ mettra toute son énergie et compte sur l'aide de tout un chacun pour assurer à la profession un bon qualitatif (…)”. C'est ainsi qu'une campagne mondiale pour la dépénalisation de l'acte journalistique sera lancée prochainement. Par ailleurs, il a lancé un appel solennel au président de la république afin d'user de ses prérogatives pour libérer Mohamed Benchicou et de lever par là même, la mesure de suspension qui frappe le quotidien Le Matin. Enfin, au nom de la FIJ, il a appelé les pouvoirs publics à mettre un terme à l'acharnement judiciaire que subissent des dizaines de journalistes. K. K.