Le conseil national du Syndicat National des Enseignants Chercheurs Hospitalo-Universitaires (SNECHU) réclame la dépénalisation de l'erreur médicale non intentionnelle. C'est l'une des revendications émises lors de la réunion qui s'est déroulée le 15 juillet dernier. Une rencontre ayant réuni les représentants des facultés de médecine d'Oran, Tlemcen, Sidi Bel Abbas, Blida, Alger, Bejaia, Sétif, Batna, Annaba et Constantine. Le SNECHU a dressé dans un communiqué (dont Liberte-algerie.com s'est procurée une copie) quelques revendications. Parmi elles, il y a la demande d'une « retraite digne », et celle des « étapes » des carrières. Ces dernières, selon les syndicalistes, devraient à partir du grade de maitre assistant et se terminer par le statut de professeur. Le SNECHU a également revendiqué la régularité dans l'organisation des concours de progression et de fonction. Le retard constaté concernant l'installation de la Commission Consultative Hospitalo-Universitaire Nationale (CCHUN) a été évoqué dans le communiqué et le syndicat insiste sur son opposition au principe de la dérogation au poste de chef de services pour les professeurs âgés entre 65 et 67 ans, comme lu dans le communiqué.
Extrait du communiqué du conseil national du SNECHU Ce syndicat se plaint aussi d'un « groupuscule de professeurs chefs de service » qui aurait lancé « une campagne de diffamation et de dénigrement contre les membres du SNECHU », et dont le départ en retraite engendrerait « un chaos sanitaire ». La réplique du SNECHU est tranchante « si nous sommes une mauvaise relève, c'est que nous avons eu de mauvais enseignants (...) ce qui n'est pas le cas » est-il mentionné dans le communiqué. Etonné par les arguments des professeurs chefs de service sur le manque de relève, le syndicat a tenu à préciser que « plus de 600 candidats pour le prochain concours de maitre de conférences, professeur »... Asma SELMA @ASMA_SELMA_