Le tribunal correctionnel d'Amizour, siégeant à la cour de Béjaïa, a mis, lors de sa séance d'avant-hier, en délibéré pour mardi prochain l'affaire du policier ayant tiré, dans la nuit du 19 novembre 2002, sur le jeune Hakim Messaoudi, alors que celui-ci était en fuite, suite à une descente policière. Après avoir reçu une balle à la jambe gauche, le jeune Hakim Messaoudi avait décidé de porter plainte contre le policier qui avait usé de son arme à feu pour tirer sur la foule, lors d'une manifestation nocturne des archs. Le procureur de la République a démontré, mardi dernier, la culpabilité du policier dans l'acte volontaire ayant causé une infirmité à la victime que prochainement les experts médicaux vont évaluer. Au terme de son réquisitoire, le représentant du ministère public requiert une peine d'une année d'emprisonnement et une amende de 5 000 dinars. K. O.