Les membres du bureau de l'Organisation nationale des victimes du terrorisme, réunis hier en session extraordinaire, ont élu la commission nationale en vue de préparer le deuxième congrès. C'est ce qui ressort en substance du communiqué transmis hier à la rédaction émanant des membres du bureau national, réunis en session extraordinaire. Ces derniers ont dénoncé la politique de marginalisation des victimes du terrorisme tout en insistant sur la nécessité de protéger les intérêts moraux et matériels des familles des victimes. Les membres ont également dénoncé toutes les tentatives, émanant de certains membres de l'organisation même, ayant pour but de dénaturer la mission de l'ONVT en recommandant de prendre les mesures qui s'imposent en les passant en conseil de discipline. Allusion faite sans nul doute à l'attitude hostile affichée par plusieurs membres du conseil national qui mettent à nu une véritable crise au sein de cette organisation. Ces derniers réclament le départ pur et simple de Mme Flici, présidente de l'organisation, dont le mandat devait en principe expirer en novembre dernier. Cette même requête n'est pas à son premier épisode. Un retrait de confiance pour mauvaise gestion a d'abord émané des représentants des wilayas de l'Ouest. S'ensuivit alors la grogne jusqu'à l'Est où des accusations graves ont été dénoncées. Ahmed Boualem, chargé de l'organique, ainsi que plusieurs autres membres ont carrément avancé, selon un confrère, que Mme Flici aurait “géré l'organisation par connivence en recourant à des décisions arbitraires, aurait détourné plusieurs dons et attribué des logements au profit de ses proches”. Les membres du bureau n'ont pas omis, par ailleurs, de réitérer leur soutien au président de la République quant à la réconciliation nationale comme l'atteste le document en question. N. S.