“Nos enfants n'ont pas fui pour une histoire d'argent, comme on veut le faire croire du côté de la fédération, mais pour dénoncer la hogra”, nous a affirmé, hier, M. Aït Youcef, père d'un des trois judokas qui se sont fait la belle à Paris. En compagnie des parents des deux autres athlètes, notre interlocuteur annonce qu'il se rendra, prochainement, en Espagne, billets d'avion en main, pour tenter de convaincre les judokas de rentrer en Algérie pour défendre leurs droits. L'affaire sera, selon les parents, portée en justice pour mettre à nu les “manigances” qui empêchent les jeunes talents d'éclore au sein de la Fédération algérienne de judo. Un dossier est constitué en ce sens.