Le Comité olympique algérien ne s'est nullement senti visé par les accusations de sabotage du vice-champion olympique des 800 m et 1500 m aux JO de Rio 2016, Taoufik Makhloufi. Son président, Mustapha Berraf, estime que l'athlète algérien visait plutôt d'autres personnes. "Makhloufi n'accuse pas le Comité olympique algérien qui entretient de très bonnes relations avec cet athlète qui vient de prouver encore une fois qu'il fait partie des icônes du sport algérien et mondial. Je pense qu'il faut aller chercher ailleurs les véritables raisons à l'origine de sa réaction à chaud après les efforts extrêmes qu'il a dû faire", a déclaré le président du COA dans un entretien accordé au site TSA. Et d'ajouter : "Nous envisageons d'examiner, à tête reposée, à Alger, la portée de ses déclarations et de prendre des mesures si, éventuellement, il y a eu des dépassements quelque part. Et dès qu'il sera disponible, on discutera avec lui pour voir qui lui a créé une situation inconfortable pour qu'il fasse de pareilles déclarations." Berraf estime même que le bilan de la participation algérienne qui n'a récolté que deux médailles d'argent remportées par un seul athlète aux JO de Rio est "positif". "Nous avons eu une délégation qui a eu un comportement exemplaire sur le plan moral et de la discipline. Ensuite, nous avons eu beaucoup d'athlètes qui sont arrivés dans le top 10 olympique dont une jeune de 16 ans qui a fait une performance exceptionnelle. Il faut positiver. Nous sommes à la 62e place du classement. Cela veut dire que nous avons laissé environ 150 pays derrière nous. C'est ce qu'il faut relever. Les choses ont été menées avec le professionnalisme et la rigueur nécessaires. S'il y a eu des imperfections, ça peut arriver", a-t-il fait savoir. Ahmed Ifticen